À partir du 24 juin, les élèves de terminale affronteront le redoutable grand oral. Bien que cette épreuve puisse susciter du stress chez de nombreux candidats, ne paniquez pas! Nous avons sollicité des conseils avisés de professeurs et d’anciens candidats pour vous aider à obtenir une excellente note.
À quelques jours seulement de la dernière épreuve des baccalauréats généraux et technologiques, le grand oral, prévu à partir du 24 juin après les épreuves de spécialité, l’excitation et le stress sont à leur comble. Avec un coefficient de 10 en série générale et même de 14 en série technologique, cette épreuve revêt une importance capitale dans le calcul des résultats du bac.
Pour les candidats nés en 2006 et 2005, passant le bac cette année, il est crucial de noter un petit désavantage par rapport aux bacheliers de l’année précédente : le déplacement de leurs épreuves de spécialité de mars à juin a réduit le temps de préparation. Mais, à seulement 15 jours de l’échéance, il reste encore amplement de temps pour se préparer efficacement.
Vous disposez de 20 minutes pour élaborer votre brouillon et de 10 minutes pour effectuer votre présentation
L’épreuve du grand oral s’étend sur une durée totale de 40 minutes. Dès l’entrée du candidat dans la salle d’examen, les examinateurs sélectionnent l’un des deux sujets proposés, sur lequel il devra se baser pour sa présentation. Le candidat dispose alors de 20 minutes pour esquisser sur son brouillon son plan, développer ses idées principales et noter les mots clés de sa présentation.
La présentation elle-même dure ensuite 10 minutes, suivies de 10 minutes d’échange avec le jury. Ce dernier est composé d’un professeur de la spécialité concernée et d’un professeur “naïf”, c’est-à-dire d’une autre spécialité.
Malgré le stress palpable chez la plupart des candidats, Laurent Saulnier, professeur d’anglais dans un lycée de Nogent-sur-Marne ayant supervisé le grand oral l’année précédente, tient à apaiser les inquiétudes des élèves : « Les examinateurs ne sont pas des êtres impitoyables ! Nous comprenons parfaitement que les candidats puissent ressentir de l’angoisse à l’idée de s’exprimer devant deux personnes inconnues, mais une bonne préparation en amont garantit une expérience positive ». Fabien Penn, enseignant en SES dans un lycée du Vésinet, renchérit : « Il est essentiel de faire confiance au jury : les professeurs sont là pour guider, soutenir et encourager les candidats, prêts à les aider et à les encourager en cas de besoin ».
Bien réviser son texte avant son passage
Bien que leur bienveillance soit indéniable, les deux enseignants soulignent néanmoins l’importance cruciale de répéter le grand oral de manière exhaustive avant l’épreuve. Ils insistent sur la nécessité de présenter le sujet à ses camarades ou à ses proches tout en respectant scrupuleusement la limite de 10 minutes. Selon eux, la répétition incessante de cet exercice avant le jour J est la seule méthode permettant de le maîtriser, sans toutefois recourir à l’apprentissage par cœur du discours.
Savoir parler ni trop lentement, ni trop vite
Fabien Penn met en avant la nécessité d’un équilibre délicat : ” Le grand oral ne se résume pas à un simple monologue. Le candidat doit pouvoir se libérer de ses notes, afin d’engager un véritable échange avec le jury. Cela passe par une gestuelle appropriée, mais aussi par un contact visuel direct avec les examinateurs.”
La grille d’évaluation officielle du grand oral met l’accent sur l’importance de la forme de la présentation. Les enseignants sont chargés d’évaluer des critères tels que la capacité à captiver l’attention, à maintenir un discours cohérent, à gérer le temps et à ponctuer le discours de manière appropriée. De plus, ils doivent évaluer la capacité du candidat à réagir face aux interrogations, à reformuler si nécessaire et à prendre l’initiative dans l’échange.